Le concours de résidanat de médecine,peut-il servir à autre chose qu’au classement des candidats ?

Abstract:

Contexte et problématique : La formation médicale en Algérie
répond à une gestion facultaire dépendante du cadre universitaire. Obtenir un diplôme de médecine générale est le résultat
d’une formation graduée étalée sur trois cycles ; les compétences professionnelles ne sont jamais vérifées et chaque enseignant des trois cycles adopte des méthodes d’enseignement
et d’évaluation des connaissances qu’il juge appropriées. Le
médecin généraliste opte souvent pour une solution à sa situation socioprofessionnelle dès les derniers cycles de sa formation et il se prépare à occuper un poste de résidanat et devenir
spécialiste après un cycle de trois à cinq années. Obtenir un
poste de résidanat de médecine l’oblige à passer un concours
légiféré par décret ministériel, il s’agit d’un examen classant
facultaire.
Objectif : Instaurer un dispositif permettant de jauger les
compétences professionnelles des médecins généralistes en
Algérie.
Matériel et méthodes : Nous avons pensé que ce concours
de résidanat peut être utilisé comme indicateur des compétences professionnelles de nos médecins généralistes à l’exemple
des modèles de certifcation canadiens, en choisissant un programme d’accès le mieux adapté et en utilisant les questions à
choix multiples de type A comme cela est proposé par les facultés de médecines canadiennes dans le cadre de la certifcation.
Ce protocole a été élaboré puis proposé au comité scientifque
de la faculté de médecine de Batna (Algérie) lors de la révision
de son programme du concours de résidanat de médecine.
Conclusion : À côté de son caractère classant, le concours de
résidanat de médecine en Algérie pourrait être exploité comme
indicateur des compétences cliniques des médecins généralistes
si certaines règles sont respectées.

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Last updated on 04/23/2020